Pas mal de mes amis italiens sont assez réticents vis-a-vis de facebook. Avec tout un tas de raisons tout à fait justifiables. Ici nous voyons ce que donnerait faceboook dans la vie de tous les jours.
Un scooter a renversé un piéton.
D'après ce que j'ai pu apprendre (parce que ça y va les ragots, les potins), un jeune en scooter qui roulait trop vite a renversé une des tziganes qui font le pare-brise au feu rouge en bas de chez moi. Il parait que la gitane n'a rien mais que le jeune s'est fait mal et a abîmé son scooter, qui a glissé bien 20 metres plus loin.
Tango Sumo est une compagnie de danse composee de Sébastien Braux, de Thomas Chaussebourg et d'Olivier Germser. Ils sont bases a Morlaix et ne se produisent que dans le cadre de manifestations de theatre de rue.
Trois hommes, un ring alternant bancs et cordages, un arbitre improbable qui joue de l’accordéon, un décor tourné vers lui-même. Au centre une table tournante invite à un regard tendu, et le public si proche inclus dans cet univers mi-clos…
Cette pièce s’inscrit dans un espace très défini, un huis clos qui à lui seul induit déjà le rapport des danseurs. Pas d’autre issue que d’affronter cette simple vérité, l’autre est là trop proche pour pouvoir fuir le face à face. Une rencontre d’où naît la découverte de l’autre et de soi-même.
On s’observe, on se jauge, on s’évalue. Les ambiances se succèdent, s’enchaînent laissant leurs marques. La danse qui s’entremêle, tendre ou féroce, s’inscrit dans ce miroir qu’est l’autre.
Entre entente et conflit, on se repousse, on s’accepte, on fait avec, où l’on va contre. Sans séduction ni louvoiement, sans courtoisie aucune, chacun gueule ses vérités, ses colères et ses joies.
On se défie, on se dévisage, on s’envisage, on y partage malgré tout, à chaque instant, adversaire ou partenaire potentiel. La lourde table en fer forgée placée au centre pose question, meuble convivial planté dans cet espace fait pour la confrontation. Elle crée, soit une relation dans la distance lorsque nous y sommes assis, soit une danse de proximité quand son plateau devient le support de nos pieds. Dessus, dessous ou autour, la table est là, imposante. Le fait d’occuper le centre avec cet objet a guidé la danse vers des chemins inattendus, contraignant les corps à chercher l’énergie dans la périphérie.
Olivier GERMSER
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